L’élection de Miss France 2021 aura lieu le 19 décembre au Puy du Fou. En attendant, nous sommes partis à la rencontre d’Anais Roux, élue Miss Rhône-Alpes. Elle nous dévoile son parcours, ses envies, ses projets, ses passions… une reine de beauté authentique et pétillante.
J’ai eu un bac scientifique et j’ai voulu m’orienter dans la santé.
Aujourd’hui, j’ai 23 ans et je suis actuellement en cinquième et dernière année d’ostéopathie.
J’ai grandi dans un univers médical car toute ma famille est dans ce milieu. L’aide à la personne m’a toujours attiré. J’avais envie d’un métier qui allie toutes les connaissances anatomiques et avec un contact assez prononcé avec le patient. Il y a beaucoup de douleurs qui vient du psychisme. C’est donc une belle façon de prendre en charge de façon globale un patient.
Ostéopathe est le métier qui me correspond et j’ai envie de continuer dans cette voie.
A la base, je suis rentrée dans le monde des Miss en 2018 puis j’ai été miss Lyon en 2019.
La principale chose qui m’a fait rentrée dans le monde des Miss est de rendre fière mes parents, car je savais qu’ils aimaient ce milieu. Puis je me suis rendue compte que c’est un milieu où moi-même je m’épanouissais énormément. J’adore être sur scène et c’est l’occasion de faire passer des messages. De plus, cela permet de casser cette image des Miss qui sont seulement jolies et n’ont rien à dire. Mais au contraire, montrer que nous sommes des femmes bien dans nos baskets.
Depuis l’élection le plus difficile est l’endurance avec tous les préparatifs que ce soit les valises, les shootings, les préparatifs médiatiques. Il y a aussi une préparation mentale. On va participer à un show télé et il faut croire en soi, surtout dans un concours qui est très subjectif. On est jugé par rapport à notre beauté extérieure mais pas que. Il faut être préparé mentalement car on va être poussé à bout. En effet, le rythme est intense. On dort très peu, on peut nous demander de nous lever entre 5 h et 6 h pour se faire habiller, maquiller, coiffer avant de commencer la journée. Il y a toujours toutes les caméras qui sont autour de nous. D’autant plus que cette année est le centenaire de Miss France. Ça va être un très beau spectacle.
Je suis amoureuse de cette région ! J’ai toujours grandi ici. Que ce soit par la gastronomie, les paysages, c’est vraiment une très belle région. J’ai envie de montrer qu’une Miss, certes c’est une jolie fille, mais qui est capable d’exprimer des idées, de s’exprimer en public. D’ailleurs, je pense que c’est aussi grâce à cela que j’ai été élue le soir de l’élection. En effet, on m’a fait beaucoup de retour sur le fait que j’avais bien répondu à la question qu’on m’avait posé. Et je trouve ça bien de nos jours que l’on ne s’arpente pas uniquement à un physique. La beauté n’a pas de normes. C’est ce que j’essaie de véhiculer.
La mucoviscidose est quelque chose qui m’a toujours touché. J’ai découverts cette maladie grâce à Gregory Le Marchal. J’aimerai leur apporter mon aide, leur accorder du temps, pouvoir prendre en compte leur stress. En tant qu’ostéopathe, je trouve qu’on a vraiment la capacité de les aider. J’ai eu la chance de parler avec les parents de Gregory Le Marchal. Dans un avenir proche, j’aimerai beaucoup travailler avec eux pour l’association Gregory Le Marchal.
(rires) C’est quelque chose que j’ai du mal à faire déjà ! Je trouve que ça a beaucoup évolué ces dernières années. Celle que j’admire le plus et qui représente le plus pour moi cette femme moderne, c’est Vaimalama Machaves. Elle a un franc-parler légendaire avec toujours une pointe d’humour. Je trouve que c’est super d’avoir des Miss comme ça qui représentent les femmes de notre pays. Donc sois belle et tais toi ce n’est pas du tout mon état d’esprit !
Je pense qu’ils ne connaissent pas ce milieu de l’intérieur. Je leur dirais de me suivre pendant une semaine et découvrir avec moi l’intérieur de ce monde des Miss. Ils verraient vite que nous sommes des filles normales, que nous représentons les femmes et que nous avons une petite notoriété qui permet de défendre des idées.
En tant que Miss France, j’aimerai vraiment axer mon année sur toutes les connaissances que j’ai acquise en tant qu’étudiante en cinquième année d’ostéopathie. Par exemple, faire des vidéos explicatives de petits gestes au quotidien pour se sentir en meilleur santé. Un de mes rêves serait d’avoir une émission de télé pour parler de bien être, santé, ostéopathie.
J’ai toujours eu le goût de dépasser un peu mes limites. J’ai envie de relever des défis et puis on a qu’une vie ! Si ça marche tant mieux, si ça ne marche pas j’aurai aucun regrets.
J’aime beaucoup Adriana Karembeu. Elle a beaucoup été présente pour la Croix Rouge, pour des événements humanitaires. Elle a co-animé des émissions sur la santé, le bien-être. Si un jour je pouvais avoir son parcours professionnel à la télé, ce serait une superbe réussite !
L’escalade ! J’en ai fais très jeune grâce avec mes deux grands frères puis j’en ai fais en compétition.
Sinon j’ai un petit talent caché. Je suis très gourmande et j’aime beaucoup faire des grosses pièces montées. On est cinq enfants et ma maman a toujours beaucoup cuisiné. Donc je pense que c’est une passion que ma mère m’a transmise.
De foncer et d’avoir aucun regrets ! La vie est trop courte. De mon côté, je ne pensais pas aller aussi loin dans cette aventure et j’ai tout fais pour. Il faut tout faire pour réaliser ses rêves.
Je me vois ostéopathe avec mon cabinet en Savoie et pourquoi pas deux jours à Paris avec l’association Gregory Le Marchal. Pourquoi pas aussi avoir une émission télé afin de parler de bien-être et d’ostéopathie.